Les thérapies proposées

Il est possible de faire un accompagnement en ligne avec une séance en visio ou par téléphone.
Thérapie individuelle adulte
Car au fond, l’adulte arrive en séance avec ce qu’il a été d’enfant et d’adolescent. Il vient aujourd’hui adulte, avec l’histoire qu’il a vécue (la sienne propre), celle qu’il vit en ce moment, et peut-être avec la projection de celle qu’il voudrait avoir.
Il (cet adulte) vient s’assoir dans le fauteuil d’un cabinet de thérapie pour aller mieux, voir un changement s’opérer ou mieux se connaître, ou encore traverser une étape clé de sa vie actuelle et cela s’entend.
Il vient avec ce qu’il est de lui-même, sa manière d’être au monde, son style pour lire le monde et interagir avec lui, sa manière de penser, il arrive avec tout cela, ce sont ses bagages.
L’adulte que vous êtes arrive avec une demande, celle d’être aidé et écouté avec ce qu’il a à exprimer.
Si vous souhaitez que je vous accompagne, je vous invite à lire l’onglet « Mon approche » sur ce même site web pour en apprendre davantage et vous faire une idée de ce que vous pouvez en attendre. Il s’git d’une démarche thérapeutique, en ce sens, il est important que vous disposiez d’éléments les plus clairs possibles quant à votre démarche.
La thérapie individuelle que je propose est une relation partagée.
La psychothérapie débute par l’accueil de la personne que vous êtes — vous, dans votre singularité — au-delà des étiquettes, diagnostics posés ou supposés, troubles, mal-être ou handicaps. Ce qui importe, c’est la rencontre avec vous tel que vous venez. Ensuite, nous prenons le temps d’entendre votre demande, puis de poser ensemble les bases d’un cadre clair : dès les premières séances, nous définissons comment se déroulera notre travail commun, ses modalités pratiques et les directions que vous souhaitez explorer dans cette démarche.
La première séance a son importance : elle vous permet de définir les bases de vos possibilités et de votre engagement. Elle vous offre aussi une vision claire du cadre thérapeutique et de ses composantes vous étant proposées, tout en vous permettant de vérifier votre ressenti vis-à-vis du processus. Cela inclut un consentement éclairé, une adhésion consciente à la démarche thérapeutique, tant pour vous que pour moi thérapeute.
C’est le moment pour moi également de répondre aux questions que vous pouvez vous poser, écouter ce qui est essentiel pour vous, vos attentes et comment vous imaginez votre psychothérapie.
Une séance de thérapie correspond à un cycle complet du contact, un des fondamentaux de la Gestalt thérapie. Ce cycle nommé déploiement du self est une porte d’entrée pour « décortiquer » la thématique apportée par la personne en demande d’aide.
De quelle manière la personne établie sont pré-contact, vit son plein contact, se désengage et assimile son expérience. La séance d’une heure est le reflet d’un self.
Concrètement cela se « déploie » de cette façon : la séance de 60 mn contient la phase d’arrivée dans le cabinet, la mise à l’aise où sacs, vestes sont déposés à l’entrée, le téléphone éteint ou en mode avion, le temps de se déchausser pour les personnes le souhaitant (vous pouvez apporter vos chaussons et repartir avec; oser afficher vos plus belles chaussettes créatives ou classiques..), la possibilité de se laver les mains, si souhaité. Tout comme sa fin de séance incluant la remise de chaussures, des vestes manteaux et paiement pour enfin se dire au-revoir tranquillement.
Ces 60 minutes sont un cycle complet de séance et riche de matériau à travailler en thérapie car à cet endroit apparaissent des « résistances », phénomènes, interruptions de contact, il se dit des choses sans les prononcer, de l’implicite, il s’en dit des choses à la frontière contact.
Les objectifs de la thérapie individuelle :
Soulager, développer l’autonomie, accompagner l’humain pour qu’il puisse agir avec une responsabilité plus épanouie. C’est un temps de soutien et d’écoute, un espace tourné vers l’amélioration de l’état de la personne, par des rencontres régulières en face à face.
Le changement appartient à la personne venant consulter, soutenir le processus est l’affaire du praticien, les deux se maillent pour permettre à un ajustement créateur d’exister ou d’affirmer un ajustement conservateur.
Ma manière d’intervenir s’appuie sur la Gestalt thérapie et cela repose sur l’idée d’une interaction entre corps, psychisme et environnement, ainsi, j’accompagne la personne dans sa globalité.
Comment se déroule-t-elle ?
En face à face, dans une relation dialoguée, la thérapie se fonde sur ce que nous découvrons ensemble autour de votre thématique, au fil de ce qui se présente, la thérapie avance sans tracé linéaire, s’ouvrant à ce qui émerge dans une démarche vivante et ajustée.
Vous arrivez avec ce qui vous occupe, je vais vous écouter, sans doute vous poser une question ou deux pour m’orienter et voir ensemble le sens que nous pouvons donner à ce travail personnel en vue de repartir avec vous de l’endroit de votre vie, Là où vous êtes.
La thérapie repose bien sûr sur l’écoute, et aussi sur la possibilité de formuler des hypothèses. Certaines entreront en résonance avec vous, d’autres non. C’est un processus essentiellement expérientiel, visant à s’approcher au plus près de ce que vous vivez. Mettre en mots ce que vous ressentez permet alors d’ajuster ensemble le cheminement thérapeutique.
A qui s’adresse-t-elle ?
La psychothérapie individuelle s’adresse aux personnes de tous les âges, à chaque étape de leur chemin de vie.
Certaines viennent avec le souhait d’entreprendre un travail en profondeur pour mieux se connaître, d’autres sont motivées par le besoin de comprendre et d’alléger des manifestations telles qu’angoisse, stress, cauchemars, troubles du sommeil ou de l’alimentation, phobies, impulsivité… Chacun arrive avec ses raisons particulières, qui donnent forme à sa demande ouvrant « un laboratoire expérientiel, un champ d’investigations.
Le cœur du travail thérapeutique vise à restaurer un équilibre, à retrouver une harmonie dans le quotidien, une manière plus vivante et ajustée d’habiter sa vie.
Quelle est la durée et la fréquence d’une psychothérapie individuelle en Gestalt ?
Etant une thérapie du lien, orientée sur les ressentis et les émotions, le temps que prend la thérapie est tout autant ajustée à la disposition de la personne elle même. Certains troubles ou vécus particulièrement intenses peuvent influer sur la durée et la fréquence des séances. C’est un chemin qui se construit au fil du temps.
Les sujets de consultations peuvent être un accompagnement suite à un deuil, des troubles du sommeil, la traversée d’un burn out, une phase de dépression, un trouble border line, une anxiété généralisé, des crises de panique, angoisses, une phobie, une ou des dépendances, des troubles de la sexualité, les suites de tentatives de suicide, autant de thématiques rencontrées se traitant avec des durées s’ajustant aux évènements.
Le cadre de travail thérapeutique que je propose est organisé sur la périodicité d’une séance hebdomadaire pour assurer la continuité du travail à minima sur une première année.
En fonction de l’engagement du patient, un rendez-vous toutes les deux semaines peut être envisagé. Si des contraintes de temps ou financières légitiment cet intervalle, cela se comprend. Cependant, cette distanciation peut exprimer un évitement, une volonté de changement mêlée à une appréhension face à ce qui pourrait émerger lors du processus thérapeutique, ainsi que d’autres hypothèses possibles.
Si la personne souhaite s’engager avec des rendez-vous plus espacés, cela relève davantage d’une démarche d’écoute que de psychothérapie.
Si la personne est en déplacement, les séances se maintiennent en visio.
Tout changement concernant la thérapie engagée, (fréquence, honoraires..) se discute en séance aboutissant à un accord commun entre le patient et le thérapeute en réciprocité, et non unilatéralement.
La patient est informé qu’il peut me joindre en cas de nécessité, ce type d’appel est exonéré de facturation, se contenant à une quinzaine de minutes, au delà ce serait ouvrir une séance pleine de thérapie.
Si cela semble pertinent pour le patient, et sans interférer avec la thérapie, il est possible de rencontrer, en sa présence, la ou les personnes de son choix, sans que la séance se transforme en thérapie de couple ou familiale. Cette démarche se fait dans le cadre d’une discussion préalable entre le patient et le thérapeute : quel est le sens ? Dans ce cas le thérapeute soutient le processus relationnel du patient avec cette personne, sans se poser comme médiateur entre les deux.
Si la situation l’appelle car le sujet amené se montre plus large que mon propre domaine d’expérience et d’intervention, ou s’il existait un lien interférant, ne me permettant pas de m’engager, je pourrais partager avec vous l’orientation vers un(e) collègue ou encore vers l’annuaire des praticiens certifiés FF2P (Fédération Française de Psychothérapie & Psychanalyse).
S’il y a début de psychothérapie, il y achèvement et le même soin est apporté à la fin de la thérapie, que vous la choisissiez par interruption ou que le sujet vous concernant ait été « réglé », nous réservons un temps pour clore la gestalt, refermer ce qui est à refermer et apporter toute la qualité nécessaire à se dire aurevoir.
Vous l’aurez deviné, une thérapie gestalt ne peut se terminer pas un sms ou message vocal, whatsapp ou autre, elle viendrait dans ce cas rejoindre le lit des gestalt inachevées, principal fond « documentaire » au travail de thérapie.
Modalités de la séance à Toulouse ou en visio : une heure 60 euros
Séance à Paris me consulter.
l’annulation de séance s’effectue 72 heures ouvrables à l’avance, excepté cas de force majeure, évènement inattendu (décès, hospitalisation….)
Si la séance peut être assurée et décalée dans la même semaine du rendez-vous initial avec la concordance des deux agendas (celui de la personne venant consulter et celui du thérapeute, l’altérité en visée) celle-ci se déroule normalement, si ce n’est pas le cas, elle est due.
Si le respect de cette règle d’annulation s’est avérée irréalisable, la séance reste due pour le patient et devient matériau de thérapie, que dit-elle de la thématique que vous amenez ?
Concernant L’oubli de séance (cela arrive un jour ou l’autre…. ou pas), la même règle « des 72 heures » s’applique.
Le thérapeute est un professionnel et en réglant vos séances prises en rdv, celles réalisées, celles où vous avez été absents ou celles que vous avez annulé au dernier moment, vous rémunérez un cadre partagé avec lui (l’altérité), vous êtes à votre place de sujet, c’est à dire la personne que vous êtes avec la demande d’aide que vous lui avez formulée (*)
Le thérapeute applique pour lui même les règles qu’il met dans son cadre de travail vis à vis des patients.
(*) référence au psychologue clinicien Jerémy Gallen, auteur de « pourquoi payer son psy »
Quelques suggestions de lecture :
Pour une esthétique de l’existence ; Elisabeth Caldera & Francis Vanoye
Le corps n’oublie rien, Bessel Van der Kolk
Les transformations silencieuses, François Jullien
Les métamorphoses d’Ovide, poème
La psychothérapie avec la Gestalt contemporaine
Parler de Gestalt contemporaine ? Comme s’il pouvait en exister une version ancienne ? En réalité, c’est une continuité. La notion de contemporanéité de la Gestalt s’est doucement définie au fil de mes cinq années de formation initiale. En nous référant aux textes fondateurs, nous pouvions percevoir l’ajustement aux réalités de notre époque, aux nouvelles compréhensions, en la vivant directement dans l’expérience des situations présentes. Il y a une dimension dynamique dans la Gestalt : ce qui appartenait au passé se manifestait ainsi dans le présent, entre autres, à travers les travaux de Ruella Frank sur le corps, qui est aujourd’hui une figure importante et contemporaine de la Gestalt-thérapie. C’est aussi en référence à chaque psychothérapeute ayant choisi la Gestalt, gestalt-thérapeute et praticien anciens et modernes qui transmettent et font évoluer cette approche au quotidien.
Deux chaises, la symbolisation (ancienne) de l’espace et de la rencontre (contemporaine).
La gestalt se pratique en face en face, c’est une rencontre dialogale, en présence partagée, le thérapeute dans le champ visuel de la personne venant consulter. C’est avec cette posture spécifique, guidée par une approche humaniste centrée sur ce que vit la personne au moment présent que j’exerce ma pratique clinique.
Du point de vue de la philosophie, le courant humaniste agit pour placer la personne humaine et son développement, épanouissement au dessus de toutes les autres valeurs.
«J’aime mieux forger mon âme que la meubler ». Cette expression presque télégraphique extraite des Essais (publiés en 1580); chapitre III « Des trois commerces » de Montaigne, bordelais et géographiquement proche de Toulouse, donne une résonance presque locale, avec un rayonnement universel.
Cette citation décrit une réflexion intérieure traversant les âges et les cultures : celle de se construire soi-même à travers l’expérience, l’éprouvé, le vécu, sans se limiter à collecter des savoirs et connaissances, en cherchant à aller plus loin. C’est une invitation à l’authenticité, à l’épanouissement, à la formation de l’être plutôt qu’à son apparence, une démarche profondément humaine et intemporelle. Vivre cette expérience, fait pleinement écho à l’approche thérapeutique gestaltiste.
Du point de vue de l’Histoire c’est un mouvement datant de la renaissance avec la visée d’élever et entretenir la dignité de l’esprit humain et de le mettre en valeur.
Ses racines, sont dans la psychologie expérimentale des années 1920, la philosophie et phénoménologie européennes mettant l’attention sur l’étude des évènements davantage que sur les causes déduites et dans l’existentialisme se centrant sur la responsabilité d’une personne à créer sa propre expérience.
La filiation de la GT (Gestalt thérapie) se manifeste dans la psychanalyse freudienne, reichienne, ainsi que dans la philosophie (phénoménologie entre autre) et le Zen.
La Gestalt a émergé du travail d’un collectif pluridisciplinaire, ses fondateurs sont les allemands Laura Posner Perls (psychologue clinicienne) et son mari Fritz (psychiatre) avec les américains Paul Goodman (critique social & écrivain), Isadore From (théoricien), Paul Weisz Kitzler (psychothérapeute), Elliot Shapiro (directeur d’école pour enfants sensibles), Ralf Hefferline (professeur de psychologie) & Harry Sullivan (psychiatre psychanalyste néo-freudien).
Quelques repères : Fritz Perls (1893-1970), psychiatre allemand, est contemporain de Carl Gustav Jung (1875-1961) psychiatre suisse, de Sigmund Freud (1856-1939) neurologue autrichien, Mélanie Klein (1882-1960) psychanalyste austro-britannique, Donald Winnicott (1896-1971) pédopsychiatre britannique et de Wilhelm Reich (1897-1957), médecin psychiatre austro-hongrois.
Les travaux sur la Gestalt Thérapie (GT) commencent en 1942 aux Etats Unis pour aboutir en 1952 à la création de l’Institut de Gestalt Thérapie de New York et s’importer en France dans les années 1970 à Paris avec Anne & Serge Ginger.
La Gestalt, est une démarche innovante en thérapie, Fritz Perls s’intéresse à l’Homme et ce qui le met en mouvement pour aller chercher (et trouver) dans le monde ce dont il a besoin pour vivre au sens le plus essentiel, vital comme : manger, se vêtir, être en sécurité; aimer, être aimé…
Abraham Maslow, psychologue new-yorkais, a étudié et théorisé sur les besoins et la motivation, ce qui est aujourd’hui illustré par la pyramide portant son nom. À la base de cette pyramide, appelée la pyramide des besoins de Maslow, se trouvent les besoins fondamentaux. L’homme, l’être humain, pour se mouvoir vers l’extérieur et se diriger de manière appropriée (c’est à dire le satisfaisant pleinement) a besoin d’une énergie, d’une dose d’agressivité dans son aspect sain, régulé, pour aller chercher sa part du gâteau dans le monde, et rencontrer l’autre, un autre comme lui, avec les même besoins vitaux.
Voici quelques exemples de dysrégulation de l’agressivité non saine dans la vie d’une personne : l’usage de substances, la violence, la suralimentation, l’alcoolisme, l’exposition à des situations dangereuses et les comportements addictifs. Ces « dysfonctionnements », s’ils se manifestent, ont une raison d’être. C’est un cheminement que d’aller explorer leur origine afin de les ajuster vers une vie plus régulée.
En quoi la Gestalt est-elle spécifique ?
Si la Gestalt dispose de textes théorisés et s’appuie sur des études documentées, une de ses spécificités est l’expérimentation, vivre et approfondir par l’expérience, solliciter le vécu et ce qui se manifeste (se vit) à l’instant présent pour la personne elle-même.
Une des portes d’entrée de cette approche de la thérapie est la recherche en collaboration avec le praticien par l’observation du « comment »; Le comment vous en arrivez là aujourd’hui ? La Gestalt va favoriser le regard centré sur la relation que la personne entretient avec le monde, intérieur et extérieur, son monde à elle propre, celui avec les autres (l’altérité), le tout avec ses modalités de contact par le « comment », cela se passe-t-il pour elle : Là, à cet instant présent, comment cela se passe-t’il pour vous ? Que ressentez vous lorsque vous me dites cela à moi thérapeute ?
N’imaginez en aucun cas, qu’il s’agisse de phrases standardisées pour développer l’entretien de thérapie, chaque ressenti, chaque réponse est singulière et le déroulé, développement de la séance est unique.
En séance, à propos, (c’est à dire ajusté à ce que vous vivez), le mouvement vous sera proposé, se lever, bouger, vous mouvoir et exprimer ce que cela vous fait vivre, qu’y a-t-il dans ce mouvement en relation avec la thématique que vous amenez, « ce pour quoi vous venez ».
La Gestalt privilégie le mouvement, que ce soit de façon concrète ou figurée. Cela signifie à la fois le déplacement physique dans l’espace du cabinet du thérapeute, ainsi que le développement et l’évolution des différents aspects de votre vie.
L’approche gestaltiste prend en considération à la fois l’aspect mental et corporel.
Le corps étant un messager des émotions, elle explore les sensations, les réactions physiques et les expériences somatiques, lorsque vous exprimez une douleur mentale, ou vous mettez en mouvement en séance : Que ressentez vous de ce qui se passe en ce moment dans votre corps ? Sont des questions offrant la possibilité de porter son attention sur le corporel, de nommer les ressentis, alors que l’humain a plutôt tendance à rester dans le mental, à rationaliser et à intellectualiser.
Si aucun ressenti corporel n’est perçu, cela peut également constituer une porte d’entrée intéressante pour la thérapie. En effet, lorsque l’absence de sensations physiques devient récurrente, s’interroger sur les raisons de cette installation, peut révéler des processus psychologiques ou émotionnels méritant d’être explorés et compris dans le cadre de l’accompagnement thérapeutique.
La Gestalt s’occupe de l’aspect de la relation avec l’environnement. Les recherches peuvent s’orienter en s’intéressant à la manière avec laquelle la personne communique avec les autres, dans sa vie personnelle, privée, avec ses enfants, petits-enfants, conjoint, parents et je rajouterai même comment elle communique avec son animal de compagnie et par extension avec les animaux de la planète et pour aller encore plus loin, comment elle interagit avec la Nature, les plantes, les oiseaux, l’eau….
Ce qui se déploie et se manifeste au cours de la séance entre la personne venant consulter et le thérapeute constitue une source fertile pour le travail thérapeutique. La façon dont l’échange se déroule, les dynamiques relationnelles s’y exprimant, sont autant d’informations sensibles (avec les 5 sens), de la manière dont la personne « relationne ».
Selon ce qu’elle a éprouvé avec ses expériences de vie, celles ou peut-être il fallait vivre sans montrer ses émotions, éviter que les autres s’en emparent, avancer tout en dissimulant tous ressentis, parfois traumatiques, elle a pu aller jusqu’à se couper émotionnellement et construire sa personnalité avec un cycle de contact sur ces fondations.
Exprimer le sens que vous donnez aux choses (un phénomène); le mettre en perspective, le raconter, conscientiser, penser, élaborer d’autres possibilités, tester et ajuster sont tous des éléments d’un processus complet soutenu par le dialogue.
Voici un extrait d’interview de Bob J. Resnick, Psychologue clinicien & Gestalt thérapeute américain, et ancien président de l’APA (american psychological association)
« Typiquement, les personnes viennent en thérapie parce qu’elles veulent du changement. Bien sur c’est leur droit et c’est important. Cependant, le but de la Gestalt thérapie, au niveau fondamental, est la restauration du choix : que la personne ait pleinement accès à la conscience de ce qu’elle prend du monde. qu’elle ait pleinement accès à la conscience de ses propres ressources, et qu’elle puisse être « choicefull », avec sa pleine capacité de choisir et de s’ajuster au monde (en réponse au monde). «
Le changement vient lorsque le sujet est prêt pour s’engager à redessiner de nouvelles modalités de contact par la vivance progressive de nouvelles expériences de vie, c’est un chemin pas à pas.
Le thérapeute soutient le processus, le changement appartient au sujet lui-même.
Cette approche thérapeutique prend en compte le passé, le présent et le futur. Elle se concentre sur le présent, en reconnaissant que celui-ci contient le passé développemental de la personne et s’oriente vers le futur avec l’assimilation des expériences pour créer du nouveau (ajustement créateur), c’est la participation de la psychothérapie Gestaltiste : donner du mouvement aux ajustements conservateurs. Cela signifie les révéler, les voir et les intégrer à la conscience, permettant à la personne de choisir de les modifier ou de les conserver tels quels. Il s’agit d’un processus double sens, où les ajustements conservateurs sont mis en lumière comme un négatif devenant une photo, il est possible alors à la personne venant consulter de les examiner et de décider consciemment de la manière dont elle souhaite les traiter.
Ces ajustements font référence à ce que la personne répète et maintient en l’état, basé sur ce qu’elle a pu mettre en place dans sa vie précoce ou plus récente et lui permettre de rompre avec des comportements dans lesquels elle se sent gênée, entravée dans le temps présent et favoriser un ajustement actualisé, assoupli (plus serein) à ses interactions d’aujourd’hui.
Pour visiter ces « endroits spatio-temporels », elle laisse de côté le pourquoi des choses, pour utiliser la clé du comment; comment apparaissent elles, là, maintenant.
Je suis certifiée Gestalt Thérapeute par l’IFFP, Institut Français de Formation psychocorporelle à Paris et également par la FF2P, Fédération Française de psychothérapie & psychanalyse dont j’ai signé la charte déontologique.
C’est avec l‘IFGT, Institut Français de Gestalt thérapie de Bordeaux que j’ai choisi de me former à exercer la thérapie de couple.
La thérapie prend en considération la présence de troubles susceptibles de freiner la vie quotidienne de la personne. C’est dans cette perspective que j’ai choisi d’approfondir les aspects psychopathologiques, en me formant à l’approche phénoménologique de ces empêchements, avec l’IFGT de Bordeaux.
En thérapie individuelle ou de couple, le sujet de l’intimité émerge à un moment ou un autre. Il peut être question de troubles liés au stress, à la fatigue, à un traumatisme, abus, incestuel, inceste, agression, ou d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Pour renforcer le soutien de cette thématique, j’ai choisi de me former à l’ESOG, école de sexothérapie avec l’orientation gestaltiste à Paris.
Je suis également formée à proposer un regard gestaltiste dans l’entreprise avec l’institut EPOKé, filiation de l’EPG, Ecole Parisienne de Gestalt.
En ce qui concerne l’art médiatisé, j’ai suivi ma formation à la conduite d’ateliers en séance thérapeutique à l’Atelier des Pinceaux ATEP CEFAT à Paris.
La supervision fait partie intégrante de ma pratique, tout comme la formation et la thérapie personnelle.
Notre métier nous amène à être continuellement connectés à la psychothérapie pour nous-même, à la formation continue de notre branche professionnelle, à la supervision, tout comme les séminaires, colloques, les rencontres autour de la Recherche et la psychopathologie organisés dans le monde entier. Les échanges avec des pairs d’autres pays est d’une richesse inouïe, nourries des spécificités culturelles, politiques de terrains.
Ma profession est codifiée selon l’INSEE dans la catégorie Santé Humaine et Action Sociale 8690F, correspondant à la famille des psychologues, psychanalystes et praticiens en psychothérapie.
Littérature :
La Gestalt, l’art du contact, Serge Ginger & Anne Ginger, éditions DUNOD
Le grand livre de la Gestalt, Chantal & Gonzague Masquelier, Eyrolles
Manuel de Gestalt thérapie, Fritz Perls, ESF sciences humaines
Le moi, la faim & l’agressivité, Fritz Perls, ed Ravin bleu
Regards croisés, psychanalyse & Gestalt thérapie, Chantal Masquelier & Edmond Marc, Enrich Editions
Collection Que sais-je, La Gestalt thérapie
La comédie Humaine de Balzac
Les Rougon-Macquart de Zola
Les gens sont beaux ainsi que l’album Je suis moi et personne d’autre, Baptiste Beaulieu