Il est possible de faire un accompagnement en ligne avec  une séance en visio.

La psychothérapie de couple 

Car le couple vient ensemble, chacun des deux partenaires arrive avec l’enfant, l’adolescent qu’il a été et chacun des deux rencontre l’adulte qu’ils sont aujourd’hui. Chacun avec son histoire propre, pour en construire une commune. 

Chacun des partenaires arrive, avec ce qu’il connait (fait l’expérience) de la relation amoureuse, « être en amour »; la représentation qu’il s’en fait, du couple parental qu’il a observé, idéalisé, modélisé ou détesté,  de même qu’ils apportent avec eux les influences de leur propres relations passées, cela fait beaucoup de monde, n’est ce pas….

Quelle est la visée ? 

Cette thérapie est destinée à une entité couple (membrane). Le thérapeute en constitue une autre, ces deux membranes oeuvrent ensemble pour le couple. 

Le but des séances est d’épauler l’entité couple à regarder la relation qu’entretiennent les deux partenaires entre eux, repérer l’endroit de dysfonctionnement, c’est à dire : observer comment le phénomène apparait et se forme dans la relation.

C’est une approche phénoménologique du « problème », observer pour en dégager les signes spécifiques et permettre la compréhension de son impact sur le couple et de manière plus étendue, sur la famille. 

Le couple est accompagné pour que chacun parle à l’autre, permettre ou rétablir le contact, le lien, chacun s’expose et le thérapeute soutient ce processus de rencontre entre les deux membres du couple. 

Le thérapeute soutient le processus, (prise de conscience, observation de ce qui est)  le couple, lui est en charge de sa propre évolution, soutenu par ce processus d’accompagnement. 

Le gestalt thérapeute invite à vivre l’expérience et à nommer ce qui se vit, c’est en cela que sa profession thérapeutique le différencie d’un consultant, sa posture est éloignée du conseil pouvant parfois être attendu par le couple. Le couple s’engage et s’approprie son propre développement sans le transférer sur la personne du thérapeute dont la fonction est de les accompagner par sa contenance et sa présence et son approche. 

Pour quelle raison faire couple ? 

Attribuée à Sacha Guitry et reprise par Coluche, cette citation avance que  le mariage c’est résoudre à deux les problèmes qu’on aurait pas eus tout seul

Si nous contemporanéisons le mot mariage par union, il demeure que la question est existentielle, pour quoi choisir d’être en couple

En voilà une question …..

Comment se déroule la thérapie  ?

La séance dure une heure. Le thérapeute s’occupe du couple dans sa relation : comment font-ils entre eux, comment cela se passe entre eux,  lorsqu’ils sont réunis dans son cabinet.

A quel endroit sont-ils de leur vie de couple, sont-ils dans la création du lien (1 à 6 ans), la transition (7 à 10 ans), l’étape de différenciation (11 à 17 ans), encore en transition (18 à 21 ans) ou la phase d’intimité (+ de 21 ans).

Comment cela se vit-il de donner une identité à son couple, clarifier l’engagement, créer sa bulle, vivre la réalité, la désillusion, trouver des zones d’autonomie, l’individualité Vs le nous, s’il y a des raisons de rester ensemble, se rapprocher de nouveau, le respect et les bénéfices des différences de chacun….

En psychothérapie Gestalt, le thérapeute peut faire appel à des outils se rapportant à la systémie, regarder ensemble les interactions, afin d’éclairer la situation. Il se peut qu’il propose au couple de remettre en forme un élément de leur désaccord afin de le déplier en cabinet avec la visée de mieux le comprendre et d’apporter du changement.

Pour employer une métaphore, nous pouvons dire que  le couple arrive avec ses remparts, chacun peut rester campé sur ses positions, l’idée est de regarder ces fortifications, résistances,  et d’en comprendre la manière dont tout ceci fonctionne pour identifier ce qu’il fait sens d’être déconstruit. 

A qui s’adresse-t-elle ?

A des personnes rencontrant un besoin d’éclairer une situation dans leur union, en situation de crise ou non. 

Il peut y avoir cette idée répandue, qu’un couple consultant un praticien en psychothérapie est un couple se portant mal. C’est parfois vrai et parfois faux.

Pour perdurer dans le temps et rester satisfaisante, la vie à deux suppose un perpétuel ajustement des partenaires impactant leur relation dans son évolution. 

Le couple peut être soucieux de comment savoir s’y prendre pour réussir sa vie amoureuse, sa vie de couple avec responsabilité familiale, être un couple se soutenant et se donnant les moyens d’échanger en prenant appui avec une personne formée à l’accompagnement du couple pour réguler ses éprouvés. 

Un des deux partenaires peut avoir besoin d’aide pour exprimer à l’autre une part d’elle avec délicatesse, après une maladie, un deuil, une naissance, une grossesse interrompue, une infertilité, une procréation médicalement assistée,  un évènement où il s’est retrouvé bloqué émotionnellement sans possibilité de pouvoir s’ouvrir à l’autre.

Il peut y avoir pour le couple le souhait régulier de faire un point, un check-up, aborder la vie quotidienne avec une forme d’esthétique relationnelle, comme s’il se donnait un soin.  

Il peut s’agir d’un besoin de mieux communiquer, de se respecter mieux, d’envisager de se quitter ou de tenter de comprendre ce qui lui arrive et d’en décider avec autant de sagesse que cela puisse être. 

Des épisodes de vie, comme se mettre ensemble, vouloir un enfant, vivre le chemin de la procréation assistée, l’arrivée d’un ou plusieurs enfants, être couple et parents à la fois, la stérilité, un rapport à la sexualité complexifié, affronter ensemble la maladie de l’un, l’infidélité, la charge familiale, refaire couple après une séparation, un divorce, faire couple avec l’enfant de l’autre, se retrouver couple après le départ d’enfant…

Autant de situations pouvant secouer le couple, le mettre à mal et l’entraîner à traverser des crises ou des turbulences. 

Si les thématiques peuvent paraître récurrentes, chaque couple est unique et est lui-même composé d’individus uniques et singuliers.

Quelle est la durée et la fréquence d’une psychothérapie de couple ?

Elle peut varier selon les couples, leur thématique, leur désir de rester ensemble ou se séparer, du sens qu’il donnent au travail commun d’être là en séance.

Le cadre thérapeutique que je propose est basé sur la périodicité d’une séance tous les 15 jours pour assurer la continuité du travail et cela sur une étendue à minima d’une première année. Si le couple est en déplacement, les séances s’effectuent à distance par skype.  

Cela, peut déjà représenter un temps d’accordage pour les deux partenaires de se réunir pour réfléchir à comment s’engager dans un tel processus de thérapie de couple.

Dans la thérapie de couple, il y a de l’enjeu, Parfois, même si le couple désire réellement progresser, il peut avoir recours à un large éventail d’interruptions (faire échouer la thérapie), rester dans le connu (le souffrant) peut être quelquefois plus confortable et rassurant que d’aller main dans la main découvrir d’où vient la source. 

Chacun des partenaires peut, s’il le souhaite entamer « une tranche de thérapie individuelle » avec un autre thérapeute, c’est une situation qui arrive fréquemment. Le thérapeute que le couple choisit pour l’accompagner reste tout le long de la thérapie le thérapeute du couple. 

S’il y a début de psychothérapie, il y achèvement et le même soin est apporté à la fin de la thérapie, que vous la choisissiez par interruption ou que le sujet  vous concernant ait été « réglé »,  nous réservons un temps pour clore la gestalt, refermer ce qui est à refermer et apporter toute la qualité nécessaire à se dire aurevoir et cela peut prendre plusieurs séances, semaines, mois. 

Vous l’aurez deviné, une thérapie gestalt ne peut se terminer pas un sms ou message vocal, whatsapp ou autre, elle viendrait dans ce cas rejoindre le lit des gestalt inachevées et s’apparenter à un passage à l’acte. 

Modalités de la séance à Toulouse ou en visio : une heure 80 euros 

Séance à Paris me consulter.

l’annulation de séance s’effectue 72 heures à l’avance (ou 48h en heures ouvrées), excepté cas de force majeure, évènement inattendu, avec apport du justificatif s’y référant l’objectif étant d’observer un processus amenant à parler de ce qui arrive. 

Si la séance peut être assurée et décalée dans la même semaine du rendez-vous initial avec la concordance des deux agendas (celui de la personne venant consulter et celui du thérapeute, l’altérité en objectif) celle-ci se déroule normalement, si ce n’est pas le cas, elle est due. 

Si le respect de cette règle d’annulation s’est avérée irréalisable, la séance reste due pour le patient et devient matériau de thérapie, que dit-elle de la thématique que vous amenez ?

Concernant L’oubli de séance (cela arrive un jour ou l’autre…. ou pas), la même règle « des 72 heures » s’applique.  

Le thérapeute est un professionnel et en réglant vos séances prises en rdv, celles réalisées, celles où vous avez été absents ou celles que vous avez annulé au dernier moment, vous rémunérez un cadre  partagé avec lui (l’altérité), vous êtes à votre place de sujet, c’est à dire la personne que vous êtes avec la demande d’aide que vous lui avez formulée (*)

(*) référence au psychologue clinicien Jerémy Gallen, auteur de « pourquoi payer son psy « 

Quelques lectures :

Pratiquer la thérapie de couple, Anne & Jean Paul Sauzede gestaltistes, interéditions

Entre calins & tempêtes, des mêmes auteurs 

A quoi sert le couple, Willy Pasini, Odile Jacob

Tenté(e)s par une expérimentation ? 

https://rose-gestalt-contemporaine.fr/vivre-lexperience-de-nos-representations/

Le cadre thérapeutique

Est-il utile et bénéfique ? Que régule-t-il ? 

Le cadre est énoncé au cours des premières séances de la rencontre thérapeutique. La personne venant consulter expose ses préoccupations et le thérapeute dans un premier temps, écoute attentivement ce qui est partagé, ce avec quoi le patient vient et comment il l’exprime.

S’il est en mesure de l’aider, si la demande relève du champ d’intervention du thérapeute, celui ci abordera le cadre dans lequel la thérapie se déroulera son mode d’emploi, le « comment cela va se passer entre nous » .

sont abordés : la pratique utilisée, la périodicité des séances, l’annulation, les oublis, le comportement verbal, vestimentaire, absorption de substances, passage à l’acte, fin de la thérapie, paiement des séances avant ou après…. le thérapeute s’assurera de la compréhension que le patient en a et en recevoir ses retours.

Parfois, le patient « pressé » que le thérapeute trouve la solution au problème posé « zappe » cette étape et le moment venu d’un oubli de séance, présente une amnésie lorsqu’il s’agit de reconnaitre cet oubli et de le vivre en responsabilité. 

Cet endroit d’oubli, lorsqu’il se présente, devient un matériau de recherche dans la thérapie avec un possible lien avec la thématique du patient, un lien à trouver avec sa problématique.

Le cadre thérapeutique établit des limites claires (contenantes, rassurantes et peuvent aussi apparaitre frustrantes) sur ce qui est acceptable (autorisé) et ce qui ne l’est pas (interdit). 

C’est un espace où les patients peuvent être tentés de tester les limites, transgresser, défier le cadre ou le mettre à mal, comme ils le feraient avec une figure d’attachement. C’est un lieu où des émotions intenses telles que la colère, l’idéalisation ou même le rejet du thérapeute peuvent s’extérioriser, 

Dans le cadre thérapeutique, il y a une dynamique de relation JE-TU visant à construire un sentiment de NOUS, à établir un lien et une alliance thérapeutique. Parfois cette alliance peut être perturbée et signifier par là même un processus en cours.

Il y a de l’altérité entre le patient et le thérapeute, cela se dit et s’observe à la frontière contact entre ces deux personnes.

Enoncer le cadre, l’écouter, le comprendre et questionner est un partie intégrante du processus thérapeutique, la connaissance de ce cadre permet la possibilité d’engagement à la fois du patient et du thérapeute. Il décrit la manière dont la personne désirant entrer en thérapie s’engage dans le processus. 

Cadre thérapeutique, quelques énoncés pour ma pratique en libéral.

– Plusieurs possibilités de prise de rendez-vous, ou demande de contact : par téléphone, via mon site internet et également par les plateformes Psychology today ou Psychologies.com

– Les séances s’annulent 72 ouvrables avant la date prévue de la séance ou 48 heures ouvrées date et heure de la séance.

Passé ce délai, si vous avez un empêchement nous pouvons trouver un arrangement dans la même semaine du lundi au vendredi afin que vous puissiez assister à votre séance prévue, dans le cas contraire la séance sera due pour la moitié de sa séance et en totalité pour une annulation quelques heures avant.

– Venez à  votre heure de rendez- vous car mon cabinet ne dispose pas de salle d’attente, Si vous arrivez en avance et sonnez pour être reçu, ce temps, bien qu’il puisse vous sembler naturel et anodin, vous place dans un espace ne vous appartenant pas. Vous pourriez ressentir du rejet, ou une non prise en compte, alors qu’il y a une forme d’intrusion dans le geste.

– Pour les séances en visio, elles se déroulent avec skype et le patient appelle comme s’il sonnait à la porte du cabinet.

– De la même manière le patient apparait en visio non flouté et vêtu comme s’il se déplaçait au cabinet (demandez-vous si vous sortiriez dans la rue habillé(e) comme vous l’êtes au moment de la séance en visio.)

– En visio, le même cadre thérapeutique s’applique qu’en cabinet, la personne doit se trouver dans un endroit où la confidentialité est protégée, c’est à dire seule, sans présence d’un tiers dans le même espace qu’elle. 

– Les séances, qu’elles aient lieu en visio, par téléphone ou lors de visites à domicile, doivent se dérouler sans interruption ni intrusion d’un tiers et respecter l’espace psychique de la personne.

– Le paiement en cabinet s’effectue à la fin de la séance, ou en début selon agrément entre le patient et le thérapeute. 

 – Le paiement pour les séances en visio s’effectue soit à la réservation sur ce même site internet, soit par virement avant la séance, ou juste après. Demandez-vous si vous partiriez du cabinet sans régler votre séance ? Si vous différez votre paiement après la séance, que dites vous implicitement selon vous ? Et si votre thérapeute souligne cet endroit, ce n’est pas qu’il est vénal, c’est que quelque chose de votre histoire agit par ce biais de l’argent et se passe avec lui

La créativité est un atout en thérapie, cependant il y a certaines manières d’appréhender la rencontre se plaçant hors cadre et devenant des passages à l’acte, en voici quelques items.

– Les propos et attitudes irrespectueuses

– Se faire livrer à manger en cours de séance de thérapie

– Véhémence, violence

– Accepter un appel téléphonique durant la séance

– Regarder sur internet pendant la séance en visio, ou par téléphone

– Arriver en séance sous substance

-….

Un passage à l’acte décrit une forme d’agir sous l’impulsion, parfois avec de la brusquerie ou de la violence précipitant la personne dans une action de l’immédiateté.  Dans ce contexte le thérapeute est en charge de veiller à la sécurité dans lequel se déroule la séance en présence de l’autre.