Plusieurs sources ont inspiré l’idée de « créer sa Josette, sa poupée ».

La première est la lecture des aventures de la Petite Josette, une œuvre littéraire de l’auteure anglaise Augusta Whiteford. Dans cette collection, nous lisons les aventures de cette jeune fille, Josette, elle raconte ses expériences et ses moments passés avec ses quatorze poupées, qu’elle nous présente toutes. Chacune possède ses caractéristiques uniques, une identité propre  et l’imaginaire est en action. 

la seconde inspiration provient de l’artiste Anne Sylvestre, elle compose la chanson « la petite Josette » ; contant l’histoire d’une petite fille, coquine, n’en faisant qu’à sa tête,  aimant son grand bol de chocolat le matin, jusqu’à s’en faire des énormes moustaches. La petite Josette voit le jour en 1979, Anne Sylvestre offrait avec ses albums le patron de la poupéepermettant ainsi de créer sa propre poupée plutôt que de l’acheter toute faite.

La troisième inspiration découle des mini poupées « quitapenas » du Guatemala. Celles-ci sont réputées pour aider les enfants par leur imaginaire à apaiser leurs préoccupations, ils peuvent confier à ces poupées leurs chagrins.

La quatrième émane des poupées japonaises Kokeshi, représentant la naissance (ou la mort selon les origines) d’un enfant et façonnées par le père, dans un bois de cerisiers bien particulier, c’est un travail précieux et d’une grande délicatesse. 

Ces Kokeshis d’ailleurs sont à l’origine des poupées russes, les matriochkas 


 Les paroles de la chanson : 
C’est la petite Josette
Alors…  La petite Josette
Qui était toute petite et assez coquine, il faut bien l’dire
Aimait beaucoup son grand bol de chocolat le matinMais elle le buvait si vite, si viteQu’elle se faisait de grandes moustaches
Sa maman lui disait « Josette, viens te laver le museau. »Mais pas plus le museau que les mainsLes genoux, les oreilles, que les cheveuxSauf quand c’était papa qui le faisaitJosette n’aimait pas se laver
Alors elle se sauvait en criant « Non, non »Et elle tapait des piedsEt on pouvait dire à ces moments-làQue c’était une assez vilaine petite Josette
Comme on avait pas toujours le temps de lui courir aprèsJosette partait pour l’école avec ses grandes moustaches de chocolatElle était d’ailleurs assez rigolote avec son petit tablier à carreauxSes nattes, son cartable sur le dosEt ses grandes moustaches de gendarme
En descendant l’escalier, elle rencontrait madame la gardienneQui lui disait « Bonjour monsieur »« J’suis pas un monsieur » répondait la petite Josette« Ah tiens, j’aurai cru » disait madame la gardienne, mais sans plusElle n’allait pas s’occuper d’un monsieur qui descendait l’escalierMême avec des nattes et un petit tablier à carreaux
Mais tu sais la petite Josette avec ses moustachesOn aurait pu aussi bien la prendre pour un chatSeulement, qu’aurait pensé madame la gardienneSi elle avait rencontré dans l’escalier un chatPortant cartable sur le dos et petit tablier à carreauxElle aurait pu chanter cette petite chanson-là