Observer son cycle du contact,

regarder la manière dont notre besoin, boire, manger, rencontrer l’autre…, émerge à notre conscience, se développe, trouve plaisir dans sa réalisation, puis se dissipe pour laisser place à un autre. C’est l’enchaînement sain de la satisfaction de nos propres besoins.

S’il se déploie correctement, nous en garderons un bon souvenir nous procurant confiance, dans le cas contraire il y aura un ressenti plus marqué venant alourdir notre façon d’être, que ce soit dans le monde professionnel, personnel et de soi à soi. Avant de repartir vers un autre besoin, il y a ce temps de vide fertile entre les deux, c’est le temps d’assimilation de l’expérience vécue, autant qu’elle soit saine et bonne pour nous😉.

Parfois les désirs s’activent trop vite, s’empilent, se bousculent sans régulation, la rencontre animée de ces forces « obscures » peut provoquer un effet inverse, un choc brutal pour l’objet ou sujet visé, c’est une entrée de plein contact sans passer par la case départ pré-contact, cette phase de bien ressentir pour s’engager, même avec un verre d’eau. Imaginons les effets bénéfiques de déplier notre cycle du contact, défroisser là où « ça » va trop vite pour fluidifier et connaître de belles expériences.