Travail sur la déculpabilisation et le sentiment de culpabilité.
Sans savoir exactement de quoi la personne est vraiment coupable, l’envahissant pour elle, est qu’elle se SENT coupable, c’est de ce sentiment dont il est à prendre grand soin.
Il y a une piste à investiguer, effectuer un état des lieux des relations actuelles et de leur nature, il y a de grandes chances qu’il y ait des indices de relations antérieures fondatrices de ce sentiment de culpabilité en soi, actualisées dans le présent, une opportunité de procéder à un éclaircissement.
Dans le présent, quelles sont les personnes avec lesquelles « le coupable » lorsqu’il est en contact, ressent un malaise, perceptible ou non, se distillant à l’intérieur de lui, comme un venin inoculé.
Des paroles chargées, dont l’émetteur se décharge sur le receveur à l’occasion d’un échange. Si le receveur traverse une période sensible, se trouvant plus vulnérable, il peut être le client idéal pour le faiseur de culpabilité, s’emparant de la situation, de manière non-consciente s’il s’agit de sa modalité de contact habituelle, ou consciente s’il est un type de personnalité aux traits de perversité.
Il se peut qu’une pathologie sévère interfère dans la rencontre entre deux individus, Cet article est exempt de ces thématiques.
Se détacher et équilibrer la vision de victime et persécuteur, car la situation se co-construit : émetteur/receveur, l’un injectant son poison de manière subtile ou grossière, et l’autre buvant le calice, nourrissant le ruisseau d’une culpabilité qu’il connait de lui, tout en, en ignorant l’origine, c’est là tout le dilemme à bazooker, à dégommer et le chemin prend son temps.
Culpabilité et responsabilité communiquent, c’est apprendre à traverser la rive, d’aller de culpabilité vers responsabilité.
Responsable : ce mot bien distinct de COUPABLE, désamalgamer les deux, responsabilité vise à s’acquitter de ses actions de manière adéquate, ajustée et authentique, l’autre à répondre d’actes commis s’il y a faits caractérisés enfreignant la loi, ou présumés, diffus, s’il est ignoré de quoi être coupable exactement.
Stopper le processus d’intoxication et aller vers se déshabiller des propos malveillants tenus par l’autre, des mots-vêtements dont il a voulu costumer l’autre, lui rendre ses habits pour qu’il s’en pare et regagner SOI en responsabilité et dignité.
Il y a un travail en complément, lorsque l’émotionnel en donnera la possibilité, en travail thérapeutique, de descendre plus profondément, entrevoir quelles sont les figures antérieures, situations de même type portées par la sphère privée de la famille, l’école, tous les lieux de développement de l’enfance, à l’adolescence jusqu’à la vie d’adulte.
Pour quoi porter les paroles de l’autre ? En quoi est-ce utile ?
Comment cela se fait-il ? Comment se construit cette attitude du receveur à se charger du poids des mots toxiques, et entraver sa vie, alors que l’émetteur semble vivre normalement, sans éprouver honte, malaise, ou gêne.
Le plus sur le gâteau : S’il y a la possibilité de regarder ensemble Emetteur/Receveur, la situation commune de sensibilité, c’est une chance, une belle opportunité à saisir de rencontre, amenant à croître émotionnellement, l’un ayant l’espace pour exprimer son ressenti, l’autre le recevoir, et vice versa. Un espace de co-création respectueuse avec prise en compte de l’éprouvé, des deux parties ensemble, c’est un chemin de communication qui prend son temps et parfois, il est nécessaire d’accepter que certaines régulations seraient un abîme supplémentaire à la situation initiale vécue, et s’accorder un temps pour quitter l’émotionnel infecté de cette situation est un cadeau utile à se faire, soi.